Questions à...

Catherine DUCHÂTEL

Entreprise CASALE ESPRESSO • Créée en 2003
Adhérente depuis 2017 • 14 salariés

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre rôle au sein de la NAVSA et pourquoi y avoir adhéré ?

Je suis Catherine Duchâtel. Nous avons créé en 2003, avec mon mari, la société CASALE ESPRESSO spécialisée dans la distribution automatique sur la métropole Lilloise. Notre société familiale et régionale a été vendue en décembre 2022 à notre fils Gauthier.
J’occupe toujours le poste de Directrice administrative et financière au sein de notre société.
Nous sommes 14 salariés et avons adhéré à la NAVSA en 2017. Je suis élue au Conseil d’Administration de la NAVSA depuis juin 2023
J’ai souhaité rejoindre la NAVSA car nous avons tous un rôle à jouer, il faut être au cœur des enjeux liés à notre profession. La NAVSA est un syndicat très actif pour la défense de nos intérêts. Ayant défendu à cor et à cri notre profession lors de l’apparition de la Covid-19, il me paraissait évident de m’investir également au sein de la NAVSA et de proposer ma candidature au Conseil d’Administration.

Je souhaite également prouver par ma présence, que même les « petits » gestionnaires ont une place au sein de la NAVSA et peuvent être écoutés. J’essaye de mobiliser et rassembler les centaines de gestionnaires présents dans notre groupement DIVA & DEVIENT afin qu’ils adhèrent à la NAVSA. Ensemble, nous sommes plus forts et surtout plus représentatifs, plus crédibles auprès des instances décisionnaires. Nous devrions tous être adhérents ! Nous devons être conscients du rôle, de l’investissement de la NAVSA pour sauver notre profession lors de la Covid-19, je pense que déjà en reconnaissance de ce qui a été fait, toute notre profession doit Adhérer !

Selon vous, quels sont les principaux défis de votre profession ?

Notre profession doit faire face à l’inflation toujours galopante !
Les conditions climatiques, les évènements mondiaux entrainent des hausses sur les couts des matières premières qui se répercutent sur le prix final du produit.
Nous devons anticiper les enjeux environnementaux de demain, travailler notre RSE et se tenir prêts à répondre aux attentes de nos consommateurs.

Il est aussi essentiel aujourd’hui de motiver les salariés à s’investir et à grandir avec nous. C’est un métier très méconnu, il faut réussir à développer et mettre en place une filière, une formation via par exemple AKTO avec la reconnaissance d’un diplôme ou d’un certificat pour le métier d’Approvisionneur et de Technicien.
Aujourd’hui, avec l’évolution des systèmes de paiement, de la télémétrie …le métier du technicien n’est plus le même.

Comment imaginez-vous la DA de demain ?

La D.A de demain va connaître quelques évolutions. Face à l’exigence de nos clients, nous devrons proposer des prestations « Premium » et être très réactifs. Il faudra aussi éduquer nos clients sur les effets de l’écologie, qui est l’affaire de tous et par seulement des gestionnaires.