Questions à...

Estelle Gazeau-Rousseau

Entreprise Lavazza Pro France • Créée en 1981 (Mars Drinks)
Adhérente historique • 39 salariés

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre rôle au sein de la NAVSA et pourquoi y avoir adhéré ?

Fort de plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la Distribution Automatique et au sein de la NAVSA, j’ai eu la chance d’explorer les deux dimensions de ce métier captivant. J’ai d’abord travaillé du côté des fournisseurs, notamment chez Mars Chocolat France, avant de passer à des postes de gestion. J’ai occupé le poste de Directrice Commerciale et Marketing chez Selecta, puis celui de Directrice Générale chez Lavazza Professionnel France, où je suis depuis 7 ans.

Depuis aussi longtemps que je m’en souvienne et ce dès le début de mon activité professionnelle, les sociétés dans lesquelles j’ai travaillé ont toujours été adhérentes de la Navsa. Concernant Lavazza Professionnel France, la société fait partie des membres historiques de NAVSA.

En ce qui me concerne, au fil des années, j’ai été témoin des transformations significatives qui ont façonné la distribution automatique. Mon parcours m’a permis de bien comprendre les défis et les opportunités qui se présentent aux acteurs du vending, tant sur le plan technologique que réglementaire et commercial. C’est pourquoi j’ai souhaité m’engager plus activement au sein de la NAVSA, où je suis actuellement Vice-Présidente.

Selon vous, quels sont les principaux défis de votre profession ?

La distribution automatique en France fait face à plusieurs défis majeurs. Tout d’abord, la digitalisation est essentielle : les consommateurs attendent des solutions modernes, comme les paiements sans contact et les applications mobiles. Ensuite, la durabilité est une préoccupation croissante, et nous devons adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement.

La sécurité alimentaire est également cruciale, surtout face à des réglementations de plus en plus strictes. De plus, la concurrence s’intensifie avec l’émergence de nouveaux acteurs, et nous devons innover pour rester pertinents. Enfin, l’évolution des habitudes de consommation nous pousse à diversifier notre offre en proposant des produits plus sains.

Ces défis, bien qu’exigeants, représentent aussi de belles opportunités pour transformer et dynamiser notre secteur.

Comment imaginez-vous la DA de demain ?

La distribution automatique de demain sera sans aucun doute plus intelligente et connectée. J’imagine des machines équipées d’intelligence artificielle, capables d’analyser les préférences des consommateurs en temps réel et d’adapter leur offre en conséquence.

Nous verrons également une intégration accrue de la technologie, avec des solutions de paiement variées et sécurisées, ainsi que des interfaces utilisateur intuitives via des applications mobiles.

La durabilité jouera un rôle central, avec des machines utilisant des matériaux recyclables et proposant des produits locaux et écoresponsables. De plus, la maintenance prédictive, grâce à des capteurs intégrés, permettra d’anticiper les pannes et d’optimiser la gestion des stocks.

Enfin, je crois que la distribution automatique évoluera vers une approche plus communautaire, où les consommateurs joueront un rôle actif dans le choix des produits proposés. En somme, la distribution automatique de demain sera innovante, durable et résolument centrée sur l’expérience client.