Questions à...

Giorgio Guerra

Lavazza France– Créé en 1983 – Adhérent historique 
30 salariés en charge de l’aspect vending

Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre rôle au sein de la NAVSA et pourquoi y avoir adhéré ?

J’ai la charge de la division Office Coffee Shop (OCS) Vending au sein du groupe Lavazza. La marque est très active auprès de la Fédération et, en tant que l’un de ses membres historiques, elle croit beaucoup en l’avenir de ce secteur d’activité.

Pour ma part, je fais partie du Conseil d’administration parce qu’il est important de s’engager pour notre profession !

Selon vous, quels sont les principaux défis de votre profession ?

Deux grands défis doivent être menés prochainement : une évolution digitale et un rajeunissement de la D.A.

Aujourd’hui, il est très important de ne pas rester sur ces acquis. La D.A s’ouvre à une nouvelle ère qui propose de nouveaux outils digitaux efficaces comme le monitoring et la gestion des produits à distance par exemple. Il est important d’investir dans ces nouvelles technologies de demain.

Un défi générationnel est également à prendre en compte. La profession est confrontée à une population nationale vieillissante alors que le secteur d’activité des produits proposés répond à une cible jeune. Il est donc important d’opérer un changement et de s’adapter à la nouvelle génération pour toujours rester attractif. Il faut modifier son image et la rajeunir !

Comment imaginez-vous la DA de demain ?

La D.A de demain gardera ses bases solides, éprouvées depuis des années. La structuration des acteurs de la D.A devra sans doute évoluer avec des consolidations de gestionnaires pour capter encore plus de parts de marché. Aujourd’hui, les gestionnaires possèdent 60% du secteur d’activité et avec des capitaux plus importants il sera possible de grandir encore davantage. La D.A a encore de beaux jours à venir. Si nous arrivons à nous adapter avec une offre encore plus pertinente et plus personnalisée, la D.A a un potentiel de croissance de 20%. Le service doit aller plus loin en tenant compte des contraintes imposées et avoir une approche de plus en plus personnalisée pour rester en phase avec l’évolution du snacking en France.

Si la famille Lavazza continue d’investir autant de milliers d’euros dans ce secteur, c’est qu’il y a encore beaucoup de positif dans les années à venir !