Questions à...
Grégory Prevot
Entreprise SOVERP – Créée en 1995 – Adhérent depuis 2019 – 25 sala
Pouvez-vous vous présenter ? Quel est votre rôle au sein de la NAVSA et pourquoi y avoir adhéré ?
Je suis le gérant d’une société qui propose des solutions de remise en état et de préparation de machines pour les gestionnaires.
Nous avons des infrastructures d’environ 10 000 m² située au nord de Lyon, et nous travaillons également pour d’autres marchés que la distribution automatique.
L’objectif de notre structure est d’accompagner les gestionnaires en leur proposant des solutions complètes de remise à neuf de machines dans nos ateliers, afin de libérer leurs ressources techniques et de leur permettre de se concentrer sur les installations et le suivi de leur parc de machines. En plus de l’intérêt économique de nos solutions, nous nous inscrivant pleinement dans une démarche RSE en allongeant la durée de vie des machines.
Je suis membre du conseil d’administration de la NAVSA et notre société a adhéré en 2019, notamment pour aider le secteur à faire face aux défis liés à la RSE. Par exemple, les éco-organismes ont tendance à vouloir pénaliser financièrement le secteur de la distribution automatique en ce qui concerne le recyclage des machines, alors que les constructeurs et gestionnaires sont de très bons élèves sur cet exercice (contrairement aux vendeurs de D3E, tels que ceux d’électroménager et d’informatique, qui maîtrisent beaucoup moins la fin de vie du matériel vendu).
Selon vous, quels sont les principaux défis de votre profession ?
Selon moi, le principal défi de la profession de la distribution automatique est de trouver suffisamment de ressources humaines techniques et opérationnelles pour assurer un service de qualité chez les clients.
Il est de plus en plus difficile de trouver des opérateurs de confiance (pour l’approvisionnement des distributeurs automatiques) et des techniciens compétents pour la préparation, l’installation et le dépannage des machines. Nous avons la chance d’avoir une équipe stable et expérimentée. Certains techniciens ont débuté leur carrière chez nous et ont plus de 20 ans d’expérience dans la distribution automatique.
Un autre défi est celui du coût d’acquisition et du délai pour obtenir du matériel. Nous ne sommes pas à l’abri de nouvelles hausses de prix et de pénuries de pièces, compte tenu du contexte géopolitique et de la consommation de ressources qui ne fait qu’augmenter. Allonger la durée de vie du matériel devient indispensable pour conserver des marges et réduire l’empreinte carbone de l’ensemble du secteur.
Comment imaginez-vous la DA de demain ?
La distribution automatique de demain sera plus efficace grâce à la technologie et à l’analyse des données. Les gestionnaires peuvent déjà optimiser les tournées et adapter leurs offres grâce à la télémétrie et aux nouvelles fonctionnalités des ERP.
Il y a encore des progrès à faire chez les plus petits gestionnaires qui ont moins de ressources pour analyser les données et se former sur les nouvelles technologies, mais des avancées rapides ont été réalisées ces dernières années.
